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French to English: EGYPT:GO, MORSI General field: Social Sciences Detailed field: Journalism
Source text - French u Caire, le palais présidentiel est entièrement bouclé par des fils barbelés. Une bonne odeur flotte dans l’air, mélange de grillades et de café chaud. Des voitures se bousculent en cherchant à sortir de la nasse. Des chauffeurs reprennent le geste de la foule en faisant le V de la victoire. Des cris de colère contre le Guide [suprême des Frères musulmans] fusent, mal ressentis par une partie des Egyptiens qui se trouvent là. Mais un mot d’ordre refait vite l’unité entre tout le monde : “Pain, liberté, justice sociale !”
Une expectative inquiète plane sur la foule compacte durant les quelques heures qui s’écoulent avant l’afflux devant le palais. Les slogans lancés de part et d’autre illustrent une Egypte divisée en deux camps antagonistes. Le premier, c’est celui du “Donnons-lui une chance” [au président Morsi], le second, celui du “Ça ne sert à rien”.Une femme se met à crier de toutes ses forces : “Ce n’est pas mon président. Ce n’est pas ma Constitution. Mais c’est mon pays, et je le défendrai.” Ses cris provoquent, comme d’habitude, des échanges vifs entre d’une part les soutiens des Frères et des salafistes qui sont leurs alliés de circonstance parce qu’ils comptent sur le “retour de l’islam” et l’application de la loi religieuse [charia], de l’autre les opposants au président. Ces derniers accusent les deux premiers de travailler d’arrache-pied à détruire l’identité égyptienne et à mener le pays au bord du gouffre.
Quant au citoyen ordinaire, il veut simplement “du pain, de la liberté et de la justice sociale”, que ce soit sous la direction des Frères, des salafistes ou des libéraux. Les premiers – les Frères – ont promis d’apporter “le bien” au pays et les seconds – les salafistes – que l’application de la charia ferait couler des rivières de miel. Quant aux troisièmes, ils n’ont toujours rien promis. Ce qui a été concrètement réalisé, c’est le déploiement sécuritaire autour du palais, qui a été entièrement cerné de barbelés et de barrières de sable. Ce qui ne fait qu’ajouter à la colère des manifestants contre le décret [par lequel le président s’est arrogé de très larges pouvoirs. Ce décret a été annulé le 8 décembre] et contre le projet de nouvelle Constitution [rédigée par les islamistes, elle sera soumise à référendum le 15 décembre].
Pour ces manifestants comme pour les passagers prisonniers de leurs voitures et des microbus pris dans ces embouteillages, les beaux et nobles rêves d’un avenir meilleur ont été emportés par le vent. Devant le palais, les gens estiment que le nouveau régime est en train de reproduire l’oppression et la pratique solitaire du pouvoir. D’autres, en revanche, sont rassérénés par le nouveau régime des barbus et y voient la promesse qu’“avec eux Dieu nous pourvoira”. Une troisième catégorie est simplement très épuisée, voire à deux doigts de ne plus manger à sa faim à cause de l’instabilité persistante. Ceux-là déversent leur colère tantôt sur les Frères musulmans et les salafistes qui soutiennent aujourd’hui le président, tantôt sur les forces politiques qui s’opposent au mélange entre religion et politique. Ils veulent surtout du pain, quitte à ajourner l’avènement de la liberté. Un jeune salafiste regarde la manifestation de loin. Il est visiblement agacé. “Ce sont eux en réalité qui empêchent l’établissement de la justice sociale. Ils s’opposent à une Constitution qu’ils n’ont pas lue et demandent la chute d’un président qui n’a pas encore pu faire ses preuves.”
Plus incroyable encore est le nombre de passants qui sont interpellés par les slogans hostiles au Guide. Il y en a un qui s’extrait d’un bus bondé pour courir vers un attroupement et se mettre lui aussi à crier. Quand quelqu’un lui demande dans quel camp il se situe, il répond, outré : “Je suis du côté du peuple égyptien !” Et d’expliquer qu’il était sur le chemin du retour à la maison, plus tôt que d’habitude puisque son entreprise l’avait libéré en avance en prévision de la manifestation – tout en lui retenant une demi-journée de salaire. “Au lieu de réconcilier les Egyptiens, le président s’occupe de la réconciliation entre factions palestiniennes. C’est ça, la renaissance qu’on nous avait promise ? A bas le régime du Guide !”
Le seul groupe qui n’est pas divisé entre partisans et opposants au Guide est celui des vendeurs ambulants. Depuis l’aube, ils attendent les clients, surtout pour leur vendre des drapeaux. Ils ont laissé les drapeaux syriens, palestiniens et djihadistes au dépôt et n’ont pris que ceux aux couleurs de l’Egypte, comme il se doit pour une manifestation des forces favorables à un Etat civil. D’autres se sont déplacés de la place Tahrir avec une autre marchandise : des tee-shirts avec l’inscription “Le peuple, gardien de la révolution”. Il y a également le modèle rouge avec l’inscription en blanc “A bas le régime du Guide” ou le blanc avec l’inscription verte “L’Egypte appartient à tous les Egyptiens”. D’autres vendeurs écoulent des sandwichs à tour de bras. Il en faut pour entretenir la puissance vocale. Puis on reprend le slogan bien connu, en l’explicitant : “‘Dégage’, ça veut dire ‘va-t’en !’”
Translation - English in Cairo the presidential palace is fully surrounded by barbed wire. there is a nice smell in the air , a mixture of roast meat and hot coffee. cars run into each other as they try to get out of the mass. drivers copy the crowds' gesture of v for victory. angry shouts against the guide(leader of the Muslim brothers)rise,resented by part of the crowd gathered there.but one watchword quickly unites everybody 'bread,freedom, social justice!'
anxious expectation sweeps over the compact crowd during some hours before a mass gathers before the palace. the slogans shouted by different groups show an Egypt divided into two antagonistic camps, one demanding that president Morsi be given a chance the second claiming that it is no use. a woman starts shouting at the top of her voice 'he is not my president, it is not my constitution,but it is my country and i am going to defend it.' as usual her shouting provokes a bitter exchange between the supporters of the Muslim brothers (and the Salafists who are supporting the former out of convenience because they are hoping for 'the return of Islam" and application of religious law (sharia) and the opponents of the president.The opponents of morsi accuse the first two groups to be working flat out to destroy Egyptian identity and take the country to the brink.
As for ordinary citizens, they simply want 'bread, freedom and social justice' whether it is under the leadership of the brothers, the salafists or the liberals.The brothers had promised to make the country 'better" while the salafists had promised that the application of sharia would make the country flow with honey. the liberals never promised anything.What had actually been done was to deploy security forces around the presidential palace, which had been entirely surrounded by barbed wire and sand barriers. This only made demonstrators angrier about the presidential decree(through which he had given himself enormous powers.the decree was annulled on the eighth of December) and the new draft constitution.(the constitution was drafted by the Islamists and will be voted on by referendum on December 15th)
for the demonstrators, just like the passengers imprisoned in their vehicles and the minibuses blocked in traffic jams the beautiful and noble dreams of a better future have been swept away by the wind. in front of the palace the people think the new regime is in the process of recreating oppression and solitary use of power. others are reassured by the new regime of bearded men(Islamists)and hope that 'with the islamists, god will provide for us" others are simply exhausted almost unable to get food to eat because of persistent instability.At times they direct their anger towards the muslim brothers and the salafists who support the president today, at times towards the political forces that oppose the mixing of religion and politics, they, most of all, want bread even if it means postponing the coming of freedom. A young salafist watches the demonstration from far, visibly irritated.'they are the ones who actually prevent the creation of social justice. they oppose a constitution they have not read and demand the fall of a president who has not as yet been able to prove himself.'
even more unbelievable is the number of passers -by whose interest is attracted by slogans shouted against the guide(leader of muslim brothers). One leaves a fully packed bus to run towards a mob and starts shouting.When someone asks him to which camp he belongs, he responds outraged 'i am with the Egyptian people' and explains that he is returning home earlier than usual because his company had freed him early because of the demonstration(yet cut his day's salary by half)'instead of reconciling Egyptians the president is reconciling Palestinian factions, is that the renaissance they promised us? down with the guide's regime!'
the only group that is not divided between supporters and opponents of the guide are the hawkers.From dawn, they wait for clients, mostly to sell them flags. they left Syrian, Palestinian and jihadist flags in their stores and only brought Egyptian flags suitable for a demonstration held by people supporting the country. Others went to Tahrir squire with different merchandise:T shirts with the inscription' the people guardian of the revolution' There is also a red version with a white inscription 'down with the guide's regime' or the white version with a green inscription 'Egypt belongs to all the Egyptians' Others sell sandwiches non-stop. One needs food to keep shouting. The people continue with the well known slogan, making it explicit 'clear off, it means go'
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Translation education
Master's degree - masters
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Years of experience: 9. Registered at ProZ.com: Feb 2017.
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Keywords: highly competent french English translator, specialty translation, localization, proof reading and research.formally trained and certified. efficient and reliable.focuses on general translation and specifically international relations, politics and social sciences